dimanche 9 juin 2013

Cardenuela de Riopico - Burgos (15 kms)

40ème étape (09/06/2013) :

Départ 7h50 - Temps pluvieux et froid

Bon encore une journée d'hiver ! Certains commencent à parler de Camino d'anthologie, au point de vue de la météo : en effet, le mois de mai a été le pire depuis 60 ans en France, et le moins de juin le pire depuis 80 ans en Espagne, mais il n'est pas fini... Donc tous ceux qui sont partis vers le 1er mai,  ont eu la plus mauvaise météo depuis près d'un siècle ! Et  c'est pour nous...

À part ça, notre nuit a été bonne : pas de ronfleur pour nous enquiquiner et un lit à deux places franchement, c'est quand même pas mal de temps en temps. Le petit déjeuner a été simple mais correct, si bien qu'il n'y a trop rien à redire pour cette auberge privée. Juste la coréenne qui s'est fait piquer toute la nuit et est couverte de boutons, ce matin ! Peut être des punaises de lit...
Bien sûr, il a plu toute la nuit et cela continue au moment de notre départ. Nous n'y faisons même plus attention, nous marchons comme des robots mais j'avoue que ce sera un gros regret, ce temps de chien qui nous accompagne depuis notre départ... Moralement, c'est usant de toujours affronter des conditions météorologiques extrêmes et une fois l'étape terminée, ne pas pouvoir laver son linge parce qu'on sait qu'il ne pourra pas sécher dans la nuit... Sans compter que visiter les sites où l'on fait étape, en short et en claquettes, alors qu'il pleut à seaux, il faut avouer que les conditions pourraient être meilleures. 


Sinon, sur l'étape rien de bien folichon jusqu'à Burgos : de la route, de la route et encore de la route : c'est interminable ! Nous sommes transis de froid par la pluie et le vent, les doigts complètement gelés ...  Dans Burgos, la pluie daigne enfin se retirer et c'est vers 11h15 que nous arrivons dans une auberge de 16 lits, sise rue Lain Calvo : il en reste 4 donc pas de tergiversations, et à 5 € la nuit pas besoin de chercher ailleurs.  Une bonne douche et nous partons aussitôt à l'assaut du centre historique de la ville. Avec en point d'orgue, la monumentale cathédrale gothique sur la place du Roi San Fernando. Franchement, c'est imposant ! C'est Chambord en pleine ville !!!


Malgré le mauvais temps, les rues sont noires de monde, tous les bars et restaurants sont pleins, je n'ose imaginer s'il avait fait beau !  Puis, l'esprit conquérant, nous partons gravir l'escalier qui mène au mirador dominant la ville et qui permet d'observer la beauté du centre ville. 


Nous revenons vers notre lieu d'hébergement car CompostElle est un peu fatiguée et surtout enrhumée : pas très étonnant avec tout ce que nous avons enduré depuis 6 semaines. Oui, déjà 6 semaines !!! C'est incroyable...


1 commentaire :

  1. La vie est un défi à relever un bonheur à mériter et une aventure à tenter

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