Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle est à l'origine un pèlerinage catholique, qui comptait durant le moyen âge, parmi les trois grands pèlerinages (avec Rome et Jérusalem) que tout bon chrétien se devait d'effectuer.
C'est aux alentours de l'an 800, qu'un ermite (Pélagius) découvre miraculeusement un tombeau en Galice. Suite à cette découverte pleine de mystère, l'église locale déclara qu'il s'agissait du tombeau de l'apôtre Jacques, frère de Jean l’Évangéliste, premier grand martyr de la chrétienté. Le parcours de l'apôtre Jacques aurait été plus ou moins celui-ci : il serait parti du Proche-Orient, au 1er siècle, afin d'évangéliser l'Occident jusque dans la péninsule Ibérique. A son retour en Palestine, il fut décapité sur ordre du roi Hérode Agrippa et sa dépouille recueillie par ses compagnons fut chargée dans une embarcation. Cette dernière, guidée par un ange, réussit à franchir le détroit de Gibraltar pour s'échouer sur les côtes de Galice. La légende était née et des milliers de pèlerins venus de toute l'Europe affluèrent vers Santiago de Compostela (le nom galicien de Saint-Jacques de Compostelle).
Très parcouru au Moyen-âge, le pèlerinage tomba presque dans l'oubli et ce n'est que très récemment que son aura renaitra avec en particulier, la décision du Conseil de l'Europe, de faire des chemins de Compostelle, le premier Itinéraire culturel européen.
C'est donc après cette officialisation que quatre chemins furent plus ou moins arbitrairement répertoriés et balisés jusqu'aux confins de l'Europe :
- La via Turonensis qui passe par Paris et Tours. plus d'infos
- La via Lemovicensis qui passe par Limoges appelée aussi chemin de Vézelay. plus d'infos
- La via Podiensis qui tire son du Puy en Velay. plus d'infos
- La via Tolosane qui passe par Toulouse. Elle est aussi appelée chemin d'Arles. plus d'infos
J'en sais fichtrement rien !
Toujours est-il que cette idée est venue sournoisement dans mon esprit et, petit à petit, elle a fait son petit bout de chemin (elle aussi) pour s'imposer comme étant incontournable...
Quel peut en être le but ? Entreprendre le chemin de St Jacques, c'est se glisser dans la peau d'un pèlerin, d'un randonneur et d'un aventurier... Chacun répartira la juste part de ces trois états, suivant sa propre envie et sa propre personnalité. De plus, d'après ce que j'ai pu lire dans toute la bibliographie disponible sur le net, il est fort probable qu'un randonneur-pèlerin se métamorphose en pèlerin tout court.
2. Pourquoi, Quand, Avec qui, Où, Comment ?
- Pourquoi :
En fait, je me demande s'il y a un but précis pour chaque pèlerin... Sinon celui d'atteindre l'étape ultime qui mène à St Jacques de Compostelle.
- Quand :
- Avec qui :
Nous avons décidé de prendre le chemin en binôme, parce que nous estimons avoir besoin l'un de l'autre et aussi parce que nous sommes à une période charnière de l'existence : la retraite se profile à l'horizon avec son lot de bonnes et mauvaises surprises. Nous quittons le monde professionnel sur la pointe des pieds, doucement, sans regret, mais avec tout un espace de liberté à conquérir qui s'ouvre à nous. Il faut s'engouffrer dans cette brèche avant qu'elle ne se referme, avant que nous ne manquions d'audace ou de hardiesse.
- Où :
- Comment :
Nous ferons donc, à priori, dans le classique, même si je n'aurais pas renié une aventure à bicyclette !!!
Bonjour,
RépondreSupprimerNous partons le même jour, mais moi de Carcassonne par le Piémont Pyrénéen.L'an passé, je suis parti de la maison (Montpellier) par le chemin d'Arles.
La période est bien choisie, nous profiterons des jours les plus long sans avoir trop d'affluence. L'an dernier, j'ai rencontré 5 pélerins seulement entre Montpellier et le Somport.
Bon courage et Buen Camino
Merci Jean-Pierre ! Les derniers jours avant le départ, c'est un peu la fièvre... On sait jamais trop si on va être à la hauteur.
SupprimerA moins d'avoir une expérience comme la votre.
Sur le chemin de Vézelay, cela ne devrait pas trop être la foule non plus !
Buen Camino
Ce que vous allez faire est très courageux et nous vous souhaitons de tout coeur d'y arriver et surtout d'en garder par la suite un merveilleux souvenir ...
RépondreSupprimerBonne route mais attention à votre santé.
Mamy et Papy
Merci ! On fera tout pour aller au bout, mais on ne pourra rien faire en cas de blessure... En tout cas, on pensera bien à vous.
Supprimer"Dans ces conditions et avec ces contraintes, partir en solitaire est, somme toute, une solution évidente, pour ne pas dire de facilité."
RépondreSupprimerje vous cite.
mais lorsqu' on vit seul(e) et que personne n'a envie de pérégriner dans le premier et second cercle ?
c'est mon cas.... je marche donc souvent seule, j'aime cela, mais je n'y vois pas de facilité particulière.
je continue ma lecture de votre blog.
amicalement